Les chroniques de Mura

Je vous présente le debut d'une histoire que j'écris dans mes temps perdus

Pardonnez les fautes qui s'y cachent encore.

Merci à ceux qui prendrons la peine de lire et me donner leur avis




A travers ses yeux d’un vert émeraude, l’on pouvait distinguer les éclairs qui monopolisaient son attention. Le regarde tourné vers ciel, les sourcils froncés et le visage légèrement crispé par le vent, Elran traversait le Désert du vent pour se rendre au grand conseil des peuples Elfes.

Elran Elvadai était le chef du clan des Elfes gris appelé Erente. Sa posture et la sérénité de son visage contrastaient avec le climat qu’il régnait. Il était vêtu d’une longue robe d’enchanteur, magnifiquement brodée de licornes et de fées dorées qui semblait raconter une glorieuse histoire passée. Un travail très fin qui donnait à l’ensemble une apparence homogène, mélange de sobriété et de sophistication. Il tenait dans sa main un bâton taillé; le manche était gravé et formait un démon s’entourant autour d’une colonne en mithril. La partie supérieure quant à elle, représentait un archange, épée de lumière en main, frappant d’un grand coup la partie inférieure du bâton. Au-dessus flottait un cristal qui semblait pivoter sur lui-même. Des éclairs sortaient aléatoirement et tournaient autour de lui formant comme un bouclier d’énergie.

Le vent était devenu de plus en plus important et les rafales soulevaient le sable orangé transformant la plaine en un gigantesque tourbillon opaque.
C’était comme si quelqu’un lui barrait le chemin. A chaque fois qu’il parvenait à avancer, une bourrasque le frappait dans un murmure effrayant. Le ciel était orageux et le tonner se faisait entendre mais aucune pluie n’avait été vue dans cette région depuis de nombreux mois. Ce qui l’inquiétait, c’était l’aspect rougeâtre qui se dessinait derrière la masse orageuse. Cela n’a jamais été bon signe se disait-il mais au fond de lui, il savait que quelque chose se profilait. Cela faisait plusieurs heures qu’il avait quitté la ville de Qeos, là où depuis des siècles, son peuple c’était réfugié. Les elfes gris connus pour être de grand sage, avaient préférés se retirer loin de la civilisation et des conflits. Mais Elran semblait sûr que la fin de l’air de prospérité était venue et qu’il fallait maintenant se préparer au pire. C’est à son initiative qu’une réunion extraordinaire allait être organisée au temple de la terre dans forêt de Lym.
Pour cela, il lui fallait traverser le désert pour atteindre un menhir de téléportation. Alors que le vent ne cessait de croître, il aperçut au loin la forteresse des Hunkars. Celle-ci paraissant en pleine effervescence ce qui n’avait rien de rassurant. Les Hunkars sont des créatures-démons qui font le lien entre les forces ténébreuses et les royaumes. De nombreuses croisades eurent lieu pour vaincre ces créatures, mais malgré de nombreuses victoires, les Hunkars ont toujours réussi à se reconstruire. Elran ne souhaitait pas utiliser la magie pour facilité son déplacement car le risque de se faire remarquer par les créatures peuplant le désert était important.

Après de longs efforts, il sentit sur son visage une brise plus familière, fraîche et douce, elle dénotait avec l’atmosphère pesante du désert. Celui-ci allait sur sa fin, et les plaines vertes se profilaient à l’horizon, Elran leva les yeux au ciel, même si le désert se trouvait derrière lui, le temps menaçant était bel et bien présent et le chaos qui grondait, semblait préparer le déluge.

Devant se révéla enfin le grand menhir. Dressé depuis des années, il permettait de faire le lien entre les différentes zones de royaumes.
Elran posa sa main sur la rune gravée sur la pierre, ferma les yeux, et dit d’un ton vif :
- Temple de la nature
Il ouvrit alors les yeux et se retrouva en plein milieu de la Forêt de Lym. Il y avait de nombreux elfes qui traversaient la zone de part et autre pour discuter et se rencontrer. Des Demis-elfes, des elfes sylvains mais aussi des hauts elfes. La zone était recouverte de tentes et en son centre, comme depuis des milliers d’année, se dressait le temple de la nature. C’est en ce lieu que la réunion devait se tenir, mais avant cela, l’ensemble des invités devaient être présents.

- Elran vous êtes enfin arrivé, je commençais à m’inquiéter de ne pas vous voir.
L’elfe qui venait de l’interpeller n’était pas n’importe qui, avant même d’être amis d’enfance, celui-ci était le descendant roi des Hauts Elfes de Lym, le seigneur Adeleï.
- Vous avez du retard, cela m’a inquiété mon ami.
- Pardonnez-moi seigneur Adeleï mais le Désert du Vent fut particulièrement dur à traverser, les forces du chaos se réveillent, et l’activité de la zone est très inquiétante.
- Umm … alors cela se généralise.
- Que voulez vous direz par cela, d’autres manifestations sont venues à vos oreilles ?
- Suivez-moi Elran, je vais vous montrer votre tente et nous discuterons au calme.

La tente était éloignée du menhir et c’est pourquoi il fallut près d’une heure à Elran pour y arriver. Le camp était très vaste se disait-il pour un conseil ne réunissant que 6 personnes.
Sa tente était grande et spacieuse, inscrit sur les bordures l’on pouvait lire en langue elfe « paix et fraternité ». L’intérieur était somptueux, chaque côté était recouvert de tapis ornés d’or représentant la grande bibliothèque perdue. Un lit était disposé le long du côté droit, au-dessus, un voile satiné, légèrement opaque, flottait au grès du vent. Celui se faufilant à travers de petites fenêtres ouvertes dont la surface était entièrement recouverte de vitraux. Un bureau et une table taillés dans un bois noble étaient posés en son centre et c’est la que les deux amis se posèrent.

- Ici nous pourrons parler plus tranquillement. L’ordre des prophètes à également réuni tous les hauts prêtres ainsi que les templiers pour débattre des perturbations, selon mes renseignements les nains ont remarqué un surcroît d’activité dans les fosses et les Montagnes de feu grondent anormalement. Ici rien n’est vraiment visible si ce n’est le comportement étrange des licornes.
- Je pense que quelque chose de grave se prépare et si nous ne sommes pas près, la fin de l’air de prospérité s’estompera dans le sang.
- Pour cela il va falloir mettre d’accord le conseil sur la manière la plus simple d’allier les races pour lutter, mais j’ai bien peur que cela ne soit qu’illusion. Même en temps de paix les humains continuent à se battre pour un morceau de terre ou un peu de gloire dans un vieux livre. Mais Elran pourquoi n’avoir réunit que les elfes et pas l’ensemble des races afin de discuter.
- Les nains sont orgueilleux et pensent ne pas avoir besoin d’aide, et comme vous l’avez dit, les rois humains ne pensent qu’à se battre.
- Mais il n’y à pas qu’eux, les autres races peut-être pourront nous être utiles.

- Je vais être franc, cette réunion je l’ai organisée dans l’unique but de sauver nos peuples, nous devons trouver de quoi repousser nos ennemis et à l’heure actuelle, hormis quelques héros, les combattants ne feront pas le poids.
- Mais alors que souhaitez vous faire mon ami ?
- Partir retrouver l’île perdue des elfes, et la grande bibliothèque. Peut être que cela pourrait sauver notre avenir
- Vous savez bien que nous n’avons aucunes traces, pas de cartes, ou coordonnées, à peine quelques indications.
- Et c’est cela que je suis venu chercher, je compte envoyer une expédition et j’espère obtenir votre soutien.
- Vous savez bien que vous l’aurez mais, ce n’est pas moi qui représente le peuple Haut Elfe et mon influence sur les autres Elfes n’est que réduite.
- Nous verrons au moment venu. Maintenant, discutons de la manière de présenter la chose.
Ils discutèrent pendant près de deux heures et se quittèrent avec un sourire.
- Je tiens vos paroles pour vérité mon ami.
- Ayez confiance, je ne romps jamais mes engagements

Elran retourna dans sa tente et sortit les vieilles cartes maritimes qu’il avait apporté. Il était persuadé qu’un élément de la carte n’était pas juste, et que l’incohérence de certains courrants marins donnerait la solution. Mais lui-même n’était pas navigateur, et c’est sur ses connaissances qu’il tentait depuis plusieurs jours de trouver la solution.
C’est alors que le camp se réveilla, dans un brouhaha, on entendit sonner le cor avertissant l’arrivée d’une délégation. Mais celle-ci n’avait rien d’habituelle. Elran avait convoqué le seigneur des Elfes Noirs, Thyll. Il se doutait que sa venu en terre sacrée allait créer une polémique. En effet, les Elfes Noirs étaient considérés comme la corruption absolue de la race Elfe, depuis des milliers années et même si une certaine paix avait été instaurée, les elfes ne toléraient pas la présence de ce peuple.
L’on commença à entendre des hurlements de fureur, et les protestations remplissaient l’air déjà encombré de préjugés. Elran sorti de sa tente, il se mit en chemin pour saluer son nouvel hôte et calmer les ardeurs des autres convives. Il ne s’arrêta pas en chemin comme à l’allée, et fut arrivé en moins de 15 minutes.

- Salutation à vous, Thyll seigneur des Elfes noirs. Cela me fait plaisir de vous voir ici.
- Vous devez être le seul à penser cela. Et je n’apprécie gère être accueilli de cette façon. Il serait peu être judicieux de les calmer avant que cela dégénère.

Elran posa son bâton au sol, il ferma les yeux. Les éclairs qui tournaient autour du cristal surplombant le manche du bâton commencèrent à doubler d’intensité. Elran réouvrit les yeux, mais à la place du vert habituel, c’était la foudre qui y jaillissait.
Un gigantesque cône de lumière s’entendit autour de lui et chaque personne touchée fut d’un paralysé d’un seul coup.

- Il suffit ! Je ne veux plus entendre en ce lieu saint de telles parjures.

Le camp devint alors d’un calme incroyable qu’on pouvait entendre les oiseaux voler.

- A ce que je vois seigneur Elvadai, vos sorts sont toujours aussi efficaces.

Il se retourna près de son hôte. Ses yeux étaient redevenus normaux et d’un sourire chaleureux, il pris la parole.

- Pardonnez leur comportement
- Ne vous excusez pas, je suis ravi de constater que vous n’avez rien perdu de votre grandeur et je suis donc serein sur le bon déroulement de ce conseil.

Elran tendit le bras

- Suivez-moi dans ma tente, en attendant que les votres soient dressées.

Le seigneur Thyll était un jeune Elfe noir, ses traits semblaient proches de ceux d’un Haut elfe à la différence que sa peau gris-noir dégageait une certaine froideur. Ses Yeux d’un rouge vif, faisait penser à ceux des démons mais pourtant cette couleur n’était pas la sienne. Comme beaucoup de race vivant dans l’obscurité, leurs yeux se modifient à la lumière. A l’obscurité, sa véritable couleur brun légèrement orangé se révélait. Il avait une carrure élancé sur laquelle reposait une armure en Mithril noir. Celle-ci représentait un dragon crachant du feu. Placé sur sa tête une fine couronne se déposait sur son front. Elle était composée de 4 jades taillés et en son centre d’une émeraude formant deux dragons entrelacés. Ses longs cheveux gris volaient au vent et de temps à autre tombaient le long de son corps jusqu’aux genoux. Cachée derrière sa cape se trouvait une grande épée à deux mains reposant dans son foureau. Elle était d’une élégance rare et sa provenance n’était pas inconnu pour Elran puisque c’est lui-même qui l’avait forgé dans l’enceinte des grandes forges du peuple nain. Elle représentait la polarité du monde, ses contractions, d’un côté les forges infernales de l’autre, la joaillerie des Elfes Gris.
Thyll était un beau jeune elfe, et son esprit ouvert et moderne en faisait un être très agréable. Contrairement à son père qui fut beaucoup plus pragmatique et sanguinaire, Thyll semblait plus pacifique et posé.

- Pourquoi m’avoir convoqué pour cette réunion alors que jadis nous n’y étions jamais conviés.
- Votre père n’était pas une personne à réunion, tout débat qui durait plus d’une heure se finissait en massacre. Il a toujours préféré l’action plutôt que la discussion. L’on m’a appris que les Montagnes de feu avaient un surcroît d’activité, avait vous remarqué cela.
- Malheureusement ces derniers temps, je n’ai eu que peu d’occasion de sortir, mon influence au sein des Elfe noir ne cesse de se détériorer, chaque jour je perds des partisans, et les admirateurs de mon père commencent à vouloir imposer leur loi. D’ailleurs, je ne sais pas si je pourrais à la fin de se conseil rejoindre de nouveau Dameris.
- Il ne faut pas laisser la cité se corrompre, cela risquerait de gravement bouleverser le conflit à venir. Les humains risqueraient d’y trouver une raison suffisante pour étendre leur royaume et ainsi laisser des brèches dans leur propre défense. Si comme je le ressens l’enfer se déversera bientôt sur nos terres, il va falloir se souder où nous disparaîtrons.
- Espérons donc que je parvienne à rétablir complètement mon autorité.

Un garde fit alors son apparition devant la tente, d’un geste, Elran lui fît signe de parler.

- Le campement des Elfes noirs est terminé.
- Bien, seigneur Thyll, je vous laisse rejoindre vos hommes, nous nous verront demain au conseil.

Le jour commença doucement à se coucher et même si l’on ne pouvait distinguer le soleil à travers les nuages orageux, celui-ci donnait au ciel une teinte orangée. En moins de trente minute la nuit avait recouvert le camp qui désormais n’était plus éclairé que par des flambeaux. L’ambiance et la chaleur qui s’y dégageait donnait un côté convivial à ce regroupement. Les délégations dînaient entre elle, et l’on pouvait entendre les discussions passionnées qui circulait dans les airs.

Assis un sa chaise, le visage fixé sur sa carte, Elran semblait totalement absorbé par ses réflexions. Son corps était immobile et seul ses sourcils qui se fronçaient de temps à autre, le différenciait d’une statue. Le doigt pointé vers les mers du nord, il tapotait doucement un secteur qui lui semblait très étrange. Comment plusieurs courants marins peuvent t’ils ainsi se chevaucher, pourquoi les navires n’ont-ils jamais réussi à les contourner…Si ce qu’a écrit le capitaine dans son journal de bord est vrai, et que ces courants font systématiquement revenir les navires à leur point d’origine, alors je suis persuadé que cela cache quelque chose…
Alors qu’is feuilletait un manuscrit déposé dans la bibliothèque de sa tente, ses yeux se fixèrent sur illustration, un sourire s’esquissa de son visage. Un labyrinthe…
Il se leva, pris son large manteau, déposa la carte délicatement sur la page où figurait le dessin puis ferma le manuscrit qu’il mit sous son bras. Il saisit sont bâton et sortit d’un pas rapide hors de sa tente vers celle de son ami Adeleï.
Il arriva rapidement devant la tente qui n’était pas très éloigné de la sienne et entra sans même s’annoncer.

- Adeleï mon ami, j’ai trouvé la solution

Le jeune seigneur elfe était allongé sur son lit, les yeux fermés. L’arrivé d’Elran l’avait légèrement réveillé, et d’une voix douce endormie, commença à se lever.

- Vous ne dormez donc jamais, pardonnez ma fatigue, l’organisation de ce conseil est très éprouvant.
- Mon ami, je voulait vous faire part de ma découverte
- Alors comme ça vous avez réussi à analyser cette carte ?
- Mieux que cela, regardez, voilà la carte marine des mers du nord, ici, la carte des courants marins. Regardez cette illustration…
- Un labyrinthe ?
- Oui mais pas seulement, celui qui a dessiné ce labyrinthe, a posé des codes, si vous regardez de plus près, il explique clairement qu’ aucun passage n’est pré défini, mais si on applique le mouvement des pierres, voici ce que cela donne…
Il prit un crayon et se mit à faire des traits dans tous les sens, puis il posa son schéma devant la carte de labyrinthe.
- Regardez, une clef universelle, quelque soit les mouvements de murs, si vous les suivez dans ce sens, vous parviendrez à la sortie. Je suis persuadé que c’est la même chose pour ces courants marins.
- Mais pour cela, il faut possède l’ensemble de la cartographie maritime.
- Oui et cela nous le possédons.
- Dans la bibliothèque sacrée de Mérumis…
- Oui, imaginez la connaissance de ceux qui ont fabriqué ce labyrinthe. Plutôt que de faire perdre ou mourir des gens à l’intérieur et ainsi cultiver la légende, ils ont préféré les faire revenir toujours au même point. Ainsi les gens ne se sont jamais préoccupés de trouver la solution puisque pour eux cela n’était qu’un phénomène naturelle.
- La meilleure défense, se protéger derrière des murs invisibles…Elran allons nous coucher, venez demain au conseil avec ce que vous avez trouvé, cela devrait permettre de changer d’avis certains réticents. La fatigue m’emporte et j’ai besoin d’avoir toutes me forces si je veux pouvoir vous aider.

La nuit fût courte, car chacun ne put s’empêcher de repenser à ce qu’ils avait découvert.
Alors que les premiers rayons de soleil commencèrent à frapper les toiles de leur tente, ils préparèrent leur habit traditionnel des membres du conseil des Elfes. C’était une longue robe d’un teint blanc-bleu ornée d’écritures dorées. Devant une grande cascade semblait partir du col et se déverser vers les pieds, les goûtes d’eau qui s’échappaient sembler former six reflets de personnes. Au poignet, des brassards verts tressés et ornée s’associaient au côté naturel des chaussures de cuir entrelacé. Quant au col, il remontait le long du visage pour finir derrière par l’emblème de la nature.
Ils sortirent et devant le temple rejoignirent les membres déjà présent. Ce qui différenciait les membres c’était la couronne qu’ils portaient sur leur front. Chacune était différente et représentait le peuple dont ils étaient l’ambassadeur. Il suffit d’à peine quelques minutes pour que l’ensemble des participants soient réunis devant la grande entrée du temple. Adeleï qui était l’organisateur, se tenait devant en tenu militaire et pris la parole accompagné de son de tambour.

- Bienvenue à tous, membre du conseil des Elfes. Aujourd’hui se tient une assemblée extraordinaire sur la demande des Elfes gris. A l’énoncé de votre nom, merci d’entrer dans le temple et prendre place en partant de la gauche vers la droite à partir du nord ou se situe la statue de Gaïa.
- Seigneur Elran, grand enchanteur, gardien de la Nature et représentant des Elfes gris.
Elran s’engagea alors vers la grande porte, se fit un signe de l’œil à son ami qui ne puit par protocole donner un retour.
- Seigneur Sarwe, Archimage des arcanes, gardien de la Nature et représentant des Hauts Elfes
- Seigneur Admeil, Archidruide de Gaïa, gardien de la nature et représentant des Elfes sylvain
- Seigneur Grasnir, Harpiste impérial, gardien de la nature et représentant des Demis-elfes
- Seigneur Thyill, Souverain infernal, gardien de la nature et représentant des Elfes noirs
- Seigneur Zarma, Souverain de la nature, Gardien du temps et de l’équilibre, représentant de Gaïa.

Pendant quelques secondes, l’on entendu plus des bruits de pas délicats qui disparaissaient dans les profondeurs du temple.

- Les membres sont au complet, désormais, le conseil de la nature peut commercer. Moi Adeleï Organisateur de cette assemblée, resterait ici, jusqu'à ce que les portes du temps de réouvre.
L’ensemble des elfes qui s’étaient amassés devant le temple, se dispersèrent dans un calme et le camp auparavant bruyant, devint d’un calme apaisant.

oups, j'avais pas vu que yavais un new RP

des se soir, je le lis, la je vais me pointer chez kei (tenkaichi 2, j'ariveeeeeeeeeee )

la suite :p



Le couloir était noir, à peine éclairé par des flammes qui jaillissaient comme si elles étaient posées sur un flambeau invisible. Les murs vierges de toute décoration lassait apparaître la pierre brut. L’atmosphère humide donnait l’impression de pénétrer dans une grotte dissimulée sous une cascade, et cela n’était pourtant pas loin de la vérité. Après 5 minutes de marche, les convives arrivèrent enfin au bout du tunnel. Une lumière aveuglante envahissait l’embouchure du tunnel et lorsqu’ils passèrent la porte, une spectacle incroyable s’offrit à leurs yeux. Au dessus, de l’eau tombant en cascade, ruisselait le long des portes. Des fleurs aux milles couleurs enveloppaient le parterre d’herbes, des plantes grimpantes s’entortillaient autour des colonnes qui jalonnaient une grande table ronde de pierre. La nature était omniprésente comme si, un micro-climat, régnait dans cette zone. Au fond de la grande salle, une statue féminine représentant Gaïa semblait surveiller l’harmonie de cette pièce. Dans sa main droite se trouvait un globe et à sa gauche, une grande épée plantée dans le sol, recouverte de plantes grimpante.
Chaque Elfe prit alors sa place dans l’ordre d’appel. Les sièges étaient taillés dans la roche, comme des trônes naturels, les coussins de mousse, douce et légère, procuraient un véritable confort. Lorsqu’ils furent tous assis, Zarma se leva et prit la parole.
Zarma était le représentant de la nature, celui qui veille à l’équilibre de force. C’était un elfe de milieu d’âge, de grande taille, au visage fin et aux traits légers. Ses yeux d’un bleu océan étaient en parfaite harmonie avec l’habit de cérémonie. Ses oreilles semblaient plus grandes et plus pointues que celle de la plupart de elfe et allaient de paires avec ses sourcils qui remontaient vers ses mèches de cheveux. Ceux-ci étaient longs et fins, d’un bleu-vert assez étrange qu’on n’aurait du mal à dire si cela était naturel. Derrière, ses cheveux tressés en natte tombaient le long de son dos qu’aux jambes.

- Bienvenue à tous, au cœur de temple, dans la grande salle du conseil. Nous sommes réunis en assemblée extraordinaire sur la demande de Elran, représentant des Elfes gris. Je lui laisse donc exposer les raisons pour lesquelles vous avez été conviés.

Elran se leva doucement et pris la parole

- Merci d’abord d’avoir tous pris la peine de vous déplacer ici pour ce conseil. Je vais commencer par les raisons. Cela fait plusieurs semaines, que des évènements étranges perturbent l’équilibre actuel. Tout d’abord, le temps, vous avez pu remarquer que de nombreuses zones orageuses traversent de manière régulière nos terres. Mais, ce qu’il y a de plus étrange, c’est la couleur, rouge orangé, qui s’y dégage. Ensuite, le surcroît d’activité du donjon des Hunkars, des Montagnes de feu et l’avance des glaces vers les terres. D’autres événements que je n’ai pas cité, indique selon moi, une futur attaque massive des forces démoniaques.

A ces derniers mots le calme disparut dans les chuchotements à peine cachés que se lançaient les convives. C’est alors que Grasnir se leva et pris la parole.
C’était un homme de petite taille, d’apparence élégante sachant bien se tenir. Il avait des cheveux mi-long qui laissaient ressortir de petites oreilles pointues. Ses yeux verts, d’un brillant émeraude fixèrent Elran

- Je rajouterais cela, j’ai remarqué récemment des mélodies souterraines dont il semblerait que je sois le seul à entendre. La composition des notes sont maléfiques et je peux certifier devant cette assemblée, que ceux sont des chants de guerre.

Grasnir se rassit délicatement et laissa sa place à Sarwe. C’était un elfe plus âgé, père de Adeleï. Elran le connaissait bien pour son aire froid, et distant. Ses yeux gris vitreux semblaient ne jamais fixer personne, ses cheveux gris tombaient avec force le long de ses épaules. C’était un homme sage et intelligent et même s’il semblait difficile à convaincre, les décisions qu’ils prenaient été toujours réfléchies.

- Elran, nous avons tous remarqué les phénomènes que vous nous avez décrit. Mais si vous nous avez convoqué ici, en assemblée extraordinaire, c’est que l’urgence est là. Je suggère donc d’aller à l’essentiel plutôt que de parler pour ne rien dire.
- Allons donc au fait, dit Elran, Voici une carte maritime des Mers du Nord, ici, une carte des courants marins. Sur ce manuscrit, vous trouverez un schéma d’un ancien labyrinthe. J’ai recopié sur ce papier transparent les courants marins, mettons le par dessus la carte maritime, et nous obtenons un labyrinthe.

Le seigneur Thyll se leva alors, les autres représentants le regardèrent comme s’ils surveillaient ses paroles.

- Vous insinué donc qu’il y à autre chose derrière ce labyrinthe ? A quoi pensez vous, l’ancienne cité Elfe ? Si c’est le cas, pourquoi le seigneur Zarma nous dit-il rien.

Il se retourna et fixa les yeux du représentant de Gaïa.

- Zarma, vous savez ce qui s’y cache n’est ce pas ? Pourquoi tant de confidence, pourquoi laisser les peuples elfes loin de leur terre d’origine. Répondez nous, je veux retrouver l’origine de mon peuple, leur prouver que notre vie n’est pas lié à la barbarie.

Zarma prit la parole, sa voix était impressionnante comme si la nature résonnait avec ses paroles.

- Je ne peux malheureusement rien vous dire, l’harmonie de cette terre dépend de ce secret. Je suis désolé pour votre peuple Thyll, je sais qu’il souffre de son passé, mais je ne peux rien pour vous, comprenez que j’ai signé un pacte avec Gaïa, je ne peux le rompre sans risquer l’harmonie.

Elran repris directement la parole ne lassant aucune autre personne placer un son avant lui

- Je suis navré de vous le dire seigneur, mais votre secret ne restera pas longtemps. Vous comme moi savons qu’une fois les grands ordonnateurs infernaux libérés, vous ne résisterez pas à leur envoûtement, et alors ce sera la fin de ce pacte. Que deviendra t’il de nos terres ? Je suggère donc à cette assemblé de permettre au peuple Erente, d’inspecter les anciens documents et d’envoyer un navire traverser ce labyrinthe.
- Elran, vous êtes l’ami de mon fils, mon temps de vieux gouvernant Haut Elfe touche à sa fin, je me remets donc à votre expédition et donne mon accord. Seul condition, ne revenez vide. Nous tiendrons, nous protègerons nos terres des millénaires s’il le faut, mais revenez et libérer nos peuples.

L’ensemble des représentants hormis Zarma se levèrent et d’une même voix, donnèrent leur assentiment à Elran. Zarma pris alors la parole.

- Qu’il en soit ainsi, si la majorité vous fait confiance, je ferais de même. Je peux vous révéler que peu de choses, mais tous ce qui n’est pas lié au pacte, vous le connaîtrez.

Durant plusieurs heures, les représentants discutèrent des différents risques et éléments à leur disposition. Un message fût envoyé à un garde impérial d’aller récupérer le manuscrit à la bibliothèque et de le ramener sous bonne escorte. La porte du temple se réouvrit alors laissant sortir l’ensemble des membres du conseils. Devant eux, Adeleï tenait dans ses mains, un petit coffre scellé contenant les anciens écrits Elfes.

- Tenez mon ami, faites en bonne usage.
- N’ayez crainte…

Elran retira alors sa robe de cérémonie laissant apparaître son habit d’enchanteur. Son bâton qu’il avait miniaturisé repris sa taillé réel.

- Il est temps pour moi de partir rejoindre mon peuple, de préparer l’exploration et les défenses de ma cité. Zarma protégez la caverne de toutes vos forces, si les ordonnateurs vous attaques, laissez nous un mois pour trouver.
- Je protègerais mon secret le plus longtemps possible je vous le promet.

Elran s’approcha du menhir de téléportation, se retourna, fit un signe à son ami puis d’une voix calme dit : Désert du ventIl disparut alors dans un calme absolu. Le visage d’Adeleï était tendu, et son père s’approcha de lui. Il posait sa main et parmi les rares fois, fixa les yeux de son fils.

- Tu crains pour lui n’est-ce pas ? Ne t’inquiète pas c’est un grand enchanteur, il sera protéger son peuple.

L’invasion

Elran apparu alors de l’autre côté du menhir, un grand fracas retentit. Son bâton venait de bloquer une gigantesque hache tenue par un Hunkar. Celui ci pris la parole en mélangeant le langage commun et des bruits de taureau.

- Comment as tu pu savoir que je serais la ?
- J’ai prédit ta présence. Votre odeur démoniaque à infesté la pierre, j’ai donc pu te sentir de l’autre côté.
- Peut m’importe, donne moi ce manuscrit, et je te laisserais vivant retourner voir ton misérable peuple. De toute manière un jour ou l’autre toi et tes semblables disparaîtrez dans d’affreuses souffrances.
- Si tu veux tant ce vieux livre alors viens le chercher.

Son bâton commença à briller de plus en plus, ses yeux étaient redevenus de foudre et son visage se raidit.

- Ecrin d’écaille magique
Le boite renfermant les textes se mit à flotter, puis s’arrêter en lévitation entourée d’un champ d’énergie.
- Si tu le veux, il te faudra venir à bout de moi.

Le hunkar poussa un hurlement, sa tête aux cornes de taureaux était levée vers le ciel. Ses mains tenaient une grande hache à double lame, dont le poids ne devait pas permettre des mouvements rapides. Il portait une armure ornée de fragments de squelettes ainsi que des crânes humains gravés sur ses épaulettes. Ses pattes recouvertes de plaques d’armure laissaient passer les poils qui descendait jusqu’à ses pieds. Ceux-ci étaient comme des sabots de cheval à la différence près qu’il tenait debout sur deux pattes.
Sa tête ressemblait à celle d’un taureau et des flammes sortaient en permanence des côtés sa bouches. Ses yeux rouges sang dévisageait son adversaire. Ils se mis alors à charger. Sa rapidité était impressionnante et il semblait soulever sa lourde hache comme si celle-ci ne représentait que le poids d’une plume. Ses mains se levèrent et la hache fendit l’air en direction d’Elran. C’est Alors que ses muscles se contracta, la hache semblait ne plus pouvoir avancer, comme si celle-ci ne répondait plus aux ordres. Ses bras étaient tétanisés et l’Hunkar baissa sa tête.

- Tu as beau essayer de bloquer mes attaques par télékinésie, tu ne tiendras pas face à ma force.
- Au lieu de parler du devrait plutôt regarder ta hache.

Des fissures commencèrent à apparaître le long de la lame, comme si elle avait heurté un obstacle incassable. Elles gagnèrent progressivement le manche et d’un son sourd et violent explosa en milliers de morceaux. Certains atteignirent les pieds du Hunkar, un autre érafla le visage d’Elran.

- Sache que l’esprit est plus fort que la matière, un mur psychologique est plus puissant que n’importe quel obstacle.

L’hunkar recula son regard semblait terrifié, ses mains tenaient toujours le manche de ce qu’il restait de la hache. Il ne parvenait plus à bouger ses bras et son corps était pris de tétanie.
La voix d’elran devint grave et forte, elle se propageait comme des échos dans le ciel.
Son bâton était recouvert d’un voile d’énergie qui gravitait autour du cristal, des éclairs jaillissaient et frappaient le sol provoquant comme de mini-séismes.
Une lumière blanche se diffusait autour du bâton qui semblait disparaître sous un écran d’invisibilité.

- Flamme de clarté …

Le rayon qui sortit alla frapper son adversaire au torse, les éclairs entouraient les membres de sont ennemis et ses yeux devirent noirs. Son souffle se tue, et il s’écrasa contre le sol. La masse inanimé de l’Hunkar gisait à terre.
Elran tendit alors la main et saisit le coffre.
Au loin il put apercevoir une grande ombre se déplaçant rapidement.

- Un éclaireur…

Il posa alors son bâton et commença une incantation. Un grand pentacle apparut à ses pieds.

- Gaïa, mère des hommes, gardienne de la nature, j’en appel à toi… Par le pacte de terre que mes ancêtres ont signé, aide moi à vaincre mes adversaires, fait venir à moi tes minions pierre.
Le sol se mis alors à trembler et du pentacle apparus 4 golems de Pierre. Animés par la nature, ils ressemblaient à d’immenses statues d’homme mi-arbre. Des racines sortaient de terre et longeaient l’ensemble des membres de leur corps. Leurs yeux n’étaient que lumière et regardaient Elran. Leurs paroles étaient comme gigantesque grondement.

- Maître, donnez nous vos ordres.
- J’ai besoin que vous les immobilisiez un maximum d’Hunkars loin de moi, je me charge de ceux que vous n’êtes pas parvenus à bloquer.

L’on pouvait déjà percevoir la meute en charge qui s’approchait, il y avait des guerriers avec des haches et des épées, derrière, des shamans utilisaient des sorts d’amélioration de caractéristiques.
Leur progression fut rapide, mais plusieurs chutèrent retenus par des racines. Alors qu’ils tentaient de se libérer, ceux qui avait passé la barrière se retrouvèrent immobiles, le regard vide, comme si plus aucune vie ne les animait. Elran leur avait lancé un sort d’incapacité. Mais, le temps était compté puisque les sorts avait un durée limitée.

- Occupez leur attention, je vais essayer de passer.
- Bien maître.

Les golems de pierres commencèrent à jeter sur les adversaires des pics de roches. Des hurlements de douleur se firent entendre, de nombreux Hunkars venaient de se faire transpercer. La meute désorganisée, se débattait entre les racines et les projectiles envoyés. Les shamans utilisaient des sorts de soins, d’autre retiraient les pics de pierre.
Elran en profita pour sortir une potion de vitesse qu’il avala d’un seul coup, l’effet fut immédiat et sa vitesse de déplacement devint grandement augmentée.

- Je vous laisse, quand je serais passé, vous pourrez partir.

Durant sa course, il se lança de nombreux boucliers magiques afin de passer sans encombre. Alors qu’il avait pu les contourner, une pluie de flèches jalonna son trajet, certaines réussir à endommager sa robe, mais aucunes ne parvinrent vraiment à le toucher. Il pénétra rapidement dans le désert, alors que la meute était déjà loin derrière lui. Le vent puissant, n’avait pas perdu de sa force depuis son premier passage, mais la potion lui permettait de moins souffrir de ses effets.

- Il me faut rentrer au plus vite, le temps presse. Le navire doit partir avant l’invasion.

Le vent de sable frappait avec violence le bas son visage, sa capuche penchée, ne pouvait que permettre que de protéger ses yeux. Mais cela était le plus important. Il n’eut besoin que d’une demi-heure pour traverser le désert et pénétrer sur le terre protéger de Qeos. Devant attaché à un poteau de bois, son cheval blanc l’attendait. Il s’approcha, tendit sa main, et la passa le long de sa crinière.

- Heureux de te revoir, allons vite à Qeos l’on m’attend

D’un geste rapide, il posa sa main sur le dos et parvint à se hisser d’un bond sur sa monture. Celle-ci partit au galop en chevauchant les plaines à grande vitesse.
Le cheval posa un temps d’arrêt lorsqu’il atteignit la grande porte principale. Elran regardait la cité qui comme chaque jour rayonnait. Les bâtiments étaient délicats, avec de nombreuses colonnes travaillées et moulées soutenant des voûtes de fresques décoratives. Les toitures pentues bleues se finissaient par des statues d’anges dorées. La cité était accolée à une montagne d’où s’écoulait une grande cascade. Des ponts couverts permettaient de la traverser et le nid du fleuve avait été aménager en promenade. Les jardins étaient très nombreux, fleurs arbustes et mausolées permettaient aux Elfes gris d’y passer des moments de détente. Le cheval parcourut rapidement les chaussées recouvertes d’un pavage discret stable et sans imperfections. Le long de la route jalonnaient des colonnes qui à mi-hauteur portaient un cristal ; le soir venu, il procurait l’éclairage nécessaire pour une bonne visibilité. De grands arbres somptueux apparurent alors, à coté, une arche de pierre taillée se tenait tel une entrée. Elran descendit et attacha son cheval près d’une écurie. Les gardes se tenaient comme à leur habitude, le long de la cour menant au Palais. Ils étaient vêtues d’armures de plaques, qui semblaient leur être taillé sur mesure, Celles-ci étaient recouverts de dorures représentant des anges en combat. Leur une épée dont le manche semblable à celle du bâton d’Elran, était posée fixe devant eux, la pointe touchant le sol. Sur le tête, un casque long, laissait ressortir les oreilles ainsi que leurs longs cheveux. Le mariage de dorée, vert et argent donnait aux gardes l’apparence d’une armée d’élite. A son passage, chacun fit une révérence et resta ainsi positionné jusqu'à ce que l’ombre de celui-ci disparut dans le grand bâtiment. Le palais était sa demeure et son lieux de réunion. L’intérieur était très lumineux, de grandes colonnes dorées soutenaient une charpente de bois teint de bleu qui maintenaient le toit ainsi que de grandes baies vitrées. Entre chacune, des statues ornaient l’espace. Elles étaient magnifiques, des chef d’ouvre de sculpture qui représentaient un archange. Près du trône, trois séraphins tenaient la voûte principale du palais qui partait en étoile jusqu’au coin de la pièce.